Mon parcours

Mes études de philo : rêver

Je n’ai jamais voulu être rien d’autre qu’une rêveuse ; et c’est sans doute une des premières raisons qui m’a innocemment menée vers la philosophie. Enfin, j’allais pouvoir prendre le temps de voyager en esprit, de naviguer d’une idée à l’autre, de parcourir l’imaginaire et d’y rencontrer des personnages surprenants … C’était, bien sûr, sans compter sur le fait que la philosophie avait, depuis longtemps, jeté le discrédit sur l’imagination et sur la rêverie, qui, dit-on, nous détournent du réel.

J’ai quand même traversé quelques instants enchanteurs en me plongeant dans les textes de Bergson, de Bachelard ou de Levinas… et c’est par ces lectures que la philosophie m’a transformée. Non pas, parce qu’enfin j’obtenais la démonstration rationnelle de ce à quoi je devais adhérer ; mais bien parce que leur densité poétique m’ouvrait une porte sur les possibilités infinies de m’inventer un nouveau rapport au monde.

C’est cela avant tout, que j’ai eu envie de partager. Dès lors, durant les 5 années pendant lesquelles j’ai enseigné, c’est cette même question qui n’a cessé d’animer ma passion du partage : Comment oser penser et se laisser transformer par cette pensée ?

Mon métier d’enseignante : penser

Si le cours de philosophie devait souffler un vent de nouveauté dans un système éducatif et un monde sclérosé par des institutions archaïques, il fallait bien qu’il nous rende capable de nous affranchir des modes de penser et d’agir qui nous réduisent à l’impuissance. 

Nos sociétés souffrent de la rupture cartésienne dont nous héritons. La pensée séparée du corps nous isole, nous sépare de nous-même, du monde et tous les réseaux d’influences qui nous fabriquent et nous nourrissent. La pensée conçue comme un acte purement intellectuel, comme quelque chose qui ne procède que d’elle-même nous paralyse et nous angoisse collectivement et individuellement.

Il faut revenir aux sensations, au sensible pour oser penser ; parce que c’est bien lorsque quelque chose se fait sentir et que ce quelque chose nous oblige, nous force à penser, que de nouvelles questions peuvent surgir. La philosophie, c’est avant tout un art de vivre, c’est d’abord une manière d’être attentif au monde, une manière de scruter ce que l’on croyait savoir pour y déceler de l’inattendu, de l’inexploré, du fabuleux … C’est se rendre sensible à d’autres manières d’être, de voir et de sentir.

Ma passion des histoires : incarner

Apprendre à écouter ce sentir autrement pour agir et penser différemment ne fait pas partie du programme de philosophie. Je me suis alors formée aux arts du conte et de la scène pour explorer, avec mes élèves comment le corps pense et le geste transforme. Partir à la rencontre de ces êtres qui peuplent nos imaginaires, écouter ce qu’ils ont à nous dire, inventer, raconter, explorer d’autres subjectivités, nous donne matière à penser. En effet, lorsqu’on incarne un personnage et qu’on adopte ses gestes, on pense autrement parce que chacun de ces gestes sont pétris d’une autre manière d’être au monde. 

C’est ainsi, à travers les histoires, que j’ai pu, à nouveau, entrevoir les dimensions transformatrices et thérapeutiques de l’imagination ; elle n’est pas une fuite du réel mais bien un moyen de faire corps avec lui et d’interagir avec son environnement sur un mode peut-être encore inexploré.

Que cela soit d’un point de vue individuel ou collectif, l’imagination nous rend capable de panser nos blessures et de nous situer dans le monde sous un jour nouveau. 

Mon métier d’hypnothérapeute : prendre soin

Plus tard, en creusant davantage cette piste de l’imagination thérapeutique et celle de l’intelligence du corps, je me suis engagée sur la voie de l’hypnose. J’avais envie d’offrir un espace plus doux, plus enveloppant qu’une salle de classe et dans lequel chacun puisse reprendre son pouvoir et son autonomie dans ses propres capacités imaginatives, afin d’accueillir le changement souhaité ; car tout changement, tout accomplissement est d’abord et avant tout une affaire d’imagination … rarement de volonté.

C’est donc une hypnose teintée de philosophie, de contes, d’histoires et de poésie que je vous propose d’expérimenter à travers mes accompagnements.

Aujourd’hui ma pratique professionnelle en tant qu’hypnothérapeute nourrit mes recherches et ne cesse de susciter de riches et de nouveaux questionnements. C’est pourquoi je suis infiniment reconnaissante vis-à-vis des personnes que j’accompagne dans leur cheminement et qui acceptent de me livrer quelques bribes de leur monde.

Je vis chaque rencontre en hypnose comme un véritable et précieux échange.

Mes diplômes

Maîtrise en éthique

option bioéthique (Bruxelles)

Maîtrise en philosophie

(Bruxelles)

Bachelier en philosophie

(Bruxelles)

Certification de Maître praticienne en hypnose

(Montréal)

Membre certifiée de l’Association Nationale des Naturopathes

Conformément à la loi 21, l’hypnose ne peut, en aucun cas, se substituer à un suivi médical ou psychothérapeutique. Le diagnostic médical ou psychologique ainsi que la prescription médicamenteuse ne relèvent ni de mes compétences ni de mes champs de recherche.

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